Les associations européennes de l’industrie chimique : l’ECEG (le groupement des employeurs de la Chimie européenne), la FECCIA (fédération européenne des cadres de la chimie et des industries annexes) et IndustriAll European Trade Union (fédération européenne des organisations syndicales de salariés de l’industrie) ont organisé une conférence, les 8 et 9 septembre, à Vienne, sur le thème des conditions de mobilité et d’accompagnement des jeunes dans l’emploi en Europe.

En effet, dans un grand nombre de pays européens, le taux de chômage des jeunes est très élevé et atteint parfois des niveaux très inquiétants, comme en Espagne (45,5%), en Italie (36,7%) ou encore en Grèce (51,9%). En France, il se situe autour de 24% pour les moins de 25 ans.

De plus, il existe un vrai paradoxe pour la Chimie européenne. En effet, on observe dans certains états de l’Union européenne un taux de chômage important chez les jeunes diplômés. A contrario, dans d’autres pays, les salariés diplômés et qualifiés sont très recherchés. Il est donc urgent de créer les conditions d’accompagnement, de tutorat et de mobilité des jeunes demandeurs d’emploi pour réduire ce déséquilibre.

Ce sujet ne doit pas être laissé à la main uniquement des employeurs, y compris en Europe. Il est de notre responsabilité d’organisation syndicale d’œuvrer pour faciliter l’accès des jeunes à l’emploi à tous les niveaux (local, régional, national et européen), de créer de nouveaux droits pour sécuriser l’entrée sur le marché du travail, les parcours professionnels et, en particulier, la mobilité. L’attractivité de ce secteur industriel ne doit pas être un miroir aux alouettes et conduire les jeunes dans une impasse, avec une mobilité subie et non choisie a fortiori à l’échelle européenne.

La FCE-CFDT continuera avec ses équipes à porter et à défendre nos revendications sur les questions de formation, initiale et continue, et d’emploi des jeunes. Nos jeunes sont notre avenir !